1/18/2011

C’est parti, c’est l’aventure!

Après avoir donc brisé la glace, comme on dit et franchir la première étape de commencer enfin à travailler. Après la première journée bien stressante ou j’étais maladroit dans le peu de situations dont les courses se sont présentées. La deuxième journée était une continuité de la première et le contraire en même temps. Une continuité, parce que j’apprends toujours et qui apprends fait des erreurs. Et le contraire, car elle me fait découvrir les bons coté du métier. Je gagnais en confiance de plus en plus, j’ai fais plus de courses, j’acquis de l’expérience, je commis des erreurs mais moins que la journée de la veille. Une belle aventure qui commence!
Comme je suis une personne qui aime beaucoup travailler avec le public et lui parler, je crois que je trouve mon compte en échangeant avec les autres: MES CLIENTS!
Mes clients, dans presque tous les cas, étaient mon meilleurs GPS. Le jeune homme de culte que je prenais du coin de la rue vers l’oratoire St-Joseph, ce dernier, que je crois, m'a donné sa bénédiction pour bien avancer dans mon nouveau travail que je découvre.
Ce journaliste que j’embarque vers son travail, avec qui, en si peu de temps, nous avons fait le tour du monde en politique, social, économie, aussi de l’avenir et du passé. A peine débarqué, je l’entends déjà commenter sur les ondes de la radio de radio-canada au 95.1 FM. Une fête d’enfants fini, une maman et des enfants au coin de la rue me remercie de les embarquer car les autres confrères ne voulaient pas s’arrêter car quatre enfants et pleine de ballonnes dans les mains... Mais pas moi! Moi, j’arrête et je les ramasse. Les enfants sont le future. Et c’est important qu’on les accompagne et qu’on fasse partie de leurs beaux souvenirs. Si possible que des beaux.  C’était un plaisir que j’embarquais la maman et les enfants qui étaient  joyeux, comme s’ils l’étaient pour moi qui commençais ce nouveau travail.  Surtout quand on vient de fêter ses sept ans. Joyeux anniversaire la petite qui grandit et merci à la maman qui par le fait même me fait découvrir ce fameux poste de la zone 450 qui engendrera ma prochaine première grande course. Grande par la grandeur de la cliente que je voyagerai, par la course que je ferai et enfin le voyage qu’elle fera : Montréal-Bordeaux.
En quelques minutes à peine, je suis rendu premier sur le poste et une jeune femme, gros sac et qui tire une valise, m’esquisse un sourire et fait le tour du taxi. Je descends lui ouvrir le coffre arrière  et y mettre la lourde valise et la voila installée sur la banquette arrière : A l’aéroport Dorval s’il vous plait! Une première! C’était une artiste de scène et du cirque, je crois, après avoir passée deux semaines de vacances à Montréal et à Québec, la voila partie pour une nouvelle tournée en Europe, le sud de la France, la Bosnie…et le voyage commence. Bonne voyage! Je fais ma dernière tournée et ma journée est faite.

1/04/2011

Pourquoi et comment Taxieur?

C’est un nouveau mot qui a été intégré au dictionnaire français Larousse depuis quelques années et désigne tout simplement un chauffeur de taxi. J’ai appelé mon blogue Taxieur parce que c’est un mot que j’aime bien et aussi un moyen pour moi de rendre hommage aux chauffeurs de taxi (taxieurs ou taximen) du monde entier en général et aux algériens (l’Algérie est le deuxième grand pays francophone au monde après la France mais qui ne fait pas partie officiellement de la francophonie) en particulier qui exercent le métier de chauffeur de Taxi(taxieur ou taximan) en grand nombre dans la grande région de Montréal Québec Canada, qui ont donné donc naissance a ce beau mot Taxieur et qui ont enrichi la langue française.

Dans mon blogue Taxieur, je vous parlerais de tous ce qui touche de près ou de loin à l’industrie du taxi dans la grande région de Montréal et partout au Québec.

Après cette brève introduction, je vous écris ici comment je suis venu dans le monde du taxi. À 40 ans, je me sentais comme à mi-chemin de la vie et j’ai décidé de prendre une année sabbatique, histoire de marquer un arrêt, faire le bilan et regarder comment affronter l’avenir. Après avoir fait le vide, rester à rien faire la majorité de mon long congé et voyant ce dernier toucher à sa fin. J’ai décidé de me réorienter ou du moins essayer à autre chose que je n’ai pas fait. J’ai opté pour une formation de chauffeur de taxi  à cause que la formation est courte (cinq semaines) et qui est relativement pas chère ($1250). Ainsi, en moins de deux mois, je pourrais me retrouver avec un nouveau travail de taxieur (chauffeur de taxi).
Comment?
Une petite recherche sur le net m’a permis de trouver toute l’information dont j’ai besoin pour cette formation de chauffeur de taxi. J’ai trouvé les conditions qu’il faut satisfaire pour devenir chauffeur de taxi :
1-Obtenir son permis 4C (qui vous permis de conduire un véhicule Taxi) auprès de la SAAQ. Pour obtenir ce dernier, il faut se présenter au bureau de la SAAQ (société des assurances automobiles du Québec) pour chercher des formulaires d’un dossier médical à faire compléter par un médecin, moyennant $45. Ensuite, remettre ce dossier médical au bureau de la SAAQ (de préférence à  déposer en personne que par la poste pour gagner du temps), ensuite prendre un rendez-vous sur place ou en appelant à  un autre bureau de la SAAQ pour passer un examen théorique de 30 questions auquel il faut obtenir au moins 24 bonnes réponses pour avoir ce fameux permis 4C. À noter qu’il y a $10 de frais d’examen et un autre $10 pour l’obtention du nouveau permis. D’autres conditions bien sur, peuvent s’appliquer, comme l’âge, le nombre d’année d’expérience de conduite avec le permis Classe 5, ne pas avoir de casier judicaire et pas plus de trois points d’inaptitude au dossier de conduite.
2- Suivre une formation de chauffeur de taxi de cinq semaines dans une école qui donne cette formation (elle coute $950). Pour exercer comme chauffeur de taxi a Montréal, la formation de  cinq semaines comprend trois semaines de toponymie de Montréal et deux semaines de formation de base et de réglementation incluant une journée pour le transport adapté. Il faut obtenir une note de 75%, à la réussite de ce cours auquel, Une attestation sera délivrée par l’école,
3- il faut passer un examen au BTR (bureau du taxi et de remorquage de Montréal) auquel aussi il faut avoir 75%. C’est un examen de 100 questions et les frais sont de $100. Le jour de l’examen, ne pas oublier de se présenter avec son permis 4C, l’attestation de formation et le $100, si on a oublié, il faut revenir une autre fois pour l’examen quelques mois plus tard.
4- Au lendemain ouvrable de l’examen, on appelle au bureau pour connaître son résultat et si félicitations, on passe de nouveau au bureau pour obtenir ce fameux permis de chauffeur de taxi (appelé aussi Pocket) après avoir payé un autre $100 et fait prendre une photo. Et voila prêt à faire la route et a être Taxieur à Montréal. Mais comment?
A suivre…